Depuis plus d’un an, tous les domaines artistiques sont touchés de plein fouet par les effets de la crise sanitaire, qualifiés de non essentiels par nos dirigeants. Après l’annulation brutale de toutes les manifestations, puis un été à essayer de reconstruire des actions, voici de nouveau la culture à l’arrêt total depuis novembre.
Le temps est pour ainsi dire suspendu pour beaucoup d’entre nous, pendus aux annonces de nos dirigeants en attendant une bonne nouvelle. Pour les acteurs de la culture, cette bonne nouvelle, c’est la réouverture des lieux culturels. Mais nous savons depuis le 31 mars que celle-ci est encore reportée à mi-mai et ce n’est encore qu’une hypothèse.
L’année dernière, la plupart des festivals avaient pu honorer les contrats déjà signés (cas de force majeure) et les aides de l’état ont également pu absorber quelques déficits. Mais aujourd’hui, la situation est différente, la donne a bien changé et la Covid n’est plus un cas de force majeure.
Alors, difficile de se projeter dans ces conditions, difficile d’organiser des événements, difficile d’y voir clair dans la mouvance des règles sanitaires. La crise ayant déjà affaibli les petites structures, les collectivités ayant déjà versé beaucoup d’argent, l’incertitude mène droit à la frilosité.
Dans le sillon de l’incertitude, surgissent également une multitude de questions car la reprise ne se fera pas sans contraintes et sans modification des habitudes. La première chose à laquelle vous penserez c’est bien sûr les règles sanitaires que tout le monde connait bien désormais, distanciation, jauge réduite, gel hydroalcoolique à disposition, respect du port du masque.
Quand tout va bien, la contractualisation n’est qu’une formalité, par contre quand tout va mal on se réfère systématiquement au contrat !
Et sur le plan juridique, savez-vous comment vous allez pouvoir sécuriser les contrats de cession de représentation d’un spectacle ?
Car, il faudra bien anticiper cette reprise tant attendue mais encore incertaine. Et nul doute qu’il faut bien sûr reprogrammer des actions mais en prenant quelques précautions. Les contrats sont de ce fait à remodeler, un dialogue doit s’installer entre les différents protagonistes afin de s’assurer la bonne compréhension de tous.
Ainsi, ces contrats devraient contenir, non seulement une clause Covid mais également les reports, les annulation, l’étude budgétaire des différents scénarios. Des contrats équitables qui ne lèsent personne.
Alors, comment faire ? Où trouver les bonnes sources ?
Notre partenaire, Marion, dirigeante de agence Artistique Marion Nicolas, tient une veille juridique régulière et vous accompagnera à mettre en place vos projets en toute légalité et en toute confiance.
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